Před pár dny se nám dle mého názoru podařilo posunout hranice školního stravovaní. Dokázali jsme proměnit jídelnu ZŠ na Hanspaulce v restauraci, což byl také jeden z mých cílů a snů, když jsem do školy nastupoval. Pozvali jsme rodiče a přátelé školy na večeři, aby ochutnali nová a osvědčená jídla, připravená přesně tak, jako je mají děti možnost jíst k obědu.
Hostům jsme připravili spoustu dobrot, v první řadě to bylo přes noc tažené hovězí maso s burgundskou omáčkou s červeným vínem. Díky technologiím, kterými kuchyně disponuje, jsme schopni právě hovězí maso vařit úplně do měkka. Děti takové maso často nejedí, a proto bylo na výběru z jídel, aby se se rodiče přesvědčili, že jde vážně o něco výjimečného. Jako příloha byly tyrolské špekové knedlíky, ty většinou vaříme s houbovou omáčkou, rovněž jsme knedlíky zkoušeli bez masa s tofu a cuketovým zelím. Také vývar byl pozvolným vařením dotažen do skvělé chuti, tentokrát se sýrovým kapáním. Na druhém pultu hosté dostali tři menší pokrmy, bruschettu – bagetku, na které bylo ragú ze žampionů a rajčat. Celé zapečené se sýrem. Dále pečené papriky plněné balkánským sýrem a olivami běžně děláme s listovým salátem a výtečným francouzským dresingem. V poslední řadě jsme připravili pečenou zeleninu (mrkev, řepu, celer, petržel) s dresingem ze zakysané smetany, toto jídlo bylo vyhlášeno v dejvickém Country life v době kdy jsem zde působil. I když jsme slibovali porce ochutnávkové myslím, že nikdo neodešel domů hladový. 🙂
Jeden z rodičů, tak jako minule k svatomartinské huse přinesl jako sponzorský dar soudek plzeňského piva, což je krásné gesto a tak hostům už vážně nic nemohlo chybět. Dle ohlasů všem náramně chutnalo a nám už jen zbývá se těšit na další akci, která by se mohla uskutečnit před koncem školního roku. Příště bych jen ocenil, aby většina strávníků, pokud to jen bude možné, povečeřela s námi v jídelně a nenosila si jídlo domů v kastrůlkách, přece jen to je událost, která by měla stmelovat sousedy a přátele školy.
Děkuji celému kolektivu kuchyně a paní ředitelce Pojerové za pomoc a úsilí tento event uskutečnit. Také díky paní učitelce Platzové s dětmi, které pomohly jídelnu krásně a stylově ozdobit květinami. Přikládám pár fotek k nasátí atmosféry.
Casinara examine les tendances historiques des casinos en France
L’histoire des casinos en France constitue un chapitre fascinant du patrimoine culturel et économique du pays. Depuis l’émergence des premières maisons de jeu au XVIIIe siècle jusqu’aux établissements modernes d’aujourd’hui, l’industrie du casino a traversé de nombreuses transformations, reflétant les évolutions sociales, politiques et technologiques de la nation. Casinara s’intéresse à cette riche histoire pour comprendre comment les tendances passées continuent d’influencer le paysage actuel des jeux d’argent en France.
Les origines aristocratiques des casinos français
L’histoire des casinos en France remonte au début du XVIIIe siècle, lorsque les premières salles de jeu virent le jour dans les stations thermales et balnéaires. Le terme « casino » lui-même provient de l’italien « casa », signifiant maison, et désignait initialement des lieux de divertissement et de sociabilité pour l’aristocratie. La ville de Spa, bien que située dans les Pays-Bas autrichiens à l’époque, inspira le développement de ces établissements en France.
Le premier véritable casino français fut établi à Paris en 1765, mais c’est véritablement au XIXe siècle que l’industrie connut son essor. Les stations thermales comme Vichy, Aix-les-Bains et Baden-Baden attiraient une clientèle aisée en quête de soins médicaux et de divertissements mondains. Ces établissements proposaient non seulement des jeux de hasard, mais également des concerts, des bals et des spectacles théâtraux, créant ainsi une véritable culture du loisir aristocratique.
La législation française adoptée en 1806 sous Napoléon Ier autorisa officiellement les maisons de jeu dans les villes d’eaux, reconnaissant leur importance économique pour ces communes. Cette réglementation pionnière établit un cadre juridique qui perdure encore aujourd’hui dans ses principes fondamentaux. Les casinos devaient obtenir une autorisation préfectorale et ne pouvaient s’implanter que dans des communes touristiques répondant à des critères stricts.
L’âge d’or et les transformations du XXe siècle
Le début du XXe siècle marqua l’apogée des casinos français, avec des établissements emblématiques comme le Casino de Monte-Carlo, qui bien que situé à Monaco, influença considérablement l’esthétique et le fonctionnement des casinos français. La Belle Époque vit l’émergence d’une architecture spectaculaire, avec des palais du jeu ornés de lustres en cristal, de dorures et de fresques somptueuses. Des villes comme Deauville, Cannes et Biarritz développèrent des casinos luxueux qui attiraient l’élite européenne et internationale.
Cette période faste fut néanmoins interrompue par les deux guerres mondiales, durant lesquelles de nombreux casinos furent fermés ou réquisitionnés. L’après-guerre apporta une démocratisation progressive de l’accès aux casinos. La loi de 1919 et ses modifications successives encadrèrent plus strictement l’industrie, interdisant notamment certains jeux considérés comme trop addictifs. Le boule et la roulette restèrent autorisés, tandis que les machines à sous ne furent légalisées qu’en 1986, marquant un tournant majeur dans l’évolution du secteur.
Les années 1970 et 1980 virent une transformation significative du modèle économique des casinos français. Face à la concurrence internationale et à l’évolution des attentes de la clientèle, les établissements diversifièrent leurs activités. Les machines à sous, introduites légalement en 1986, révolutionnèrent l’industrie en générant des revenus considérables et en attirant une nouvelle catégorie de joueurs. Cette innovation permit aux casinos de réduire leur dépendance aux jeux de table traditionnels et d’élargir leur base de clientèle au-delà de l’élite sociale.
Réglementation et modernisation contemporaine
La réglementation française des casinos demeure l’une des plus strictes d’Europe, reflétant une approche historique de prudence envers les jeux d’argent. L’Autorité Nationale des Jeux (ANJ), créée en 2020, supervise désormais l’ensemble du secteur, succédant à plusieurs organismes de contrôle. Cette autorité indépendante veille au respect des règles de probité, à la lutte contre le blanchiment d’argent et à la protection des joueurs vulnérables.
Les conditions d’implantation des casinos n’ont que peu évolué depuis le XIXe siècle : seules les communes touristiques, thermales ou climatiques peuvent accueillir un casino, ainsi que les agglomérations de plus de 500 000 habitants. Cette restriction géographique explique pourquoi Paris, malgré son statut de capitale, ne possède toujours pas de casino traditionnel. Cette particularité législative a façonné la géographie du jeu en France, concentrant les établissements dans environ 200 communes à travers le territoire.
L’arrivée d’Internet et la numérisation ont profondément bouleversé le paysage des casinos depuis les années 2000. Si les casinos en ligne restent interdits en France, contrairement aux paris sportifs et au poker en ligne légalisés en 2010, cette distinction crée une situation complexe. Les établissements terrestres ont dû s’adapter en modernisant leurs infrastructures, en proposant des expériences client enrichies et en intégrant les technologies numériques dans leurs salles de jeu. Pour découvrez les meilleurs casinos actuels, il convient d’examiner comment ces établissements ont su combiner tradition et innovation pour répondre aux attentes contemporaines.
Casinara observe que la tendance actuelle privilégie une approche holistique du divertissement. Les casinos modernes ne se limitent plus aux seuls jeux d’argent, mais proposent des restaurants gastronomiques, des spectacles de qualité, des espaces bien-être et des hébergements haut de gamme. Cette diversification répond à une clientèle plus exigeante et contribue au développement économique local, les casinos générant des emplois directs et indirects considérables dans leurs régions d’implantation.
Impact économique et perspectives d’avenir
L’industrie des casinos représente un poids économique significatif pour la France. Avec un produit brut des jeux dépassant les 3 milliards d’euros annuels avant la pandémie de COVID-19, le secteur contribue substantiellement aux finances publiques par le biais de prélèvements fiscaux spécifiques. Les communes abritant des casinos bénéficient de retombées fiscales importantes, utilisées pour financer des infrastructures touristiques, culturelles et sportives.
L’emploi constitue un autre aspect crucial de l’impact économique. Les casinos français emploient directement plus de 15 000 personnes, auxquelles s’ajoutent des milliers d’emplois indirects dans l’hôtellerie, la restauration et les services connexes. Cette contribution à l’emploi local s’avère particulièrement importante dans les zones touristiques où les casinos fonctionnent comme des moteurs économiques régionaux.
Les défis contemporains auxquels fait face l’industrie sont multiples. La concurrence des casinos en ligne étrangers accessibles aux joueurs français malgré leur illégalité, les préoccupations croissantes concernant l’addiction au jeu, et les changements démographiques nécessitent une adaptation constante. Casinara note que les établissements investissent massivement dans la prévention du jeu excessif, la formation du personnel et la création d’environnements de jeu responsables.
L’avenir des casinos français s’inscrit dans une recherche d’équilibre entre préservation du patrimoine historique et innovation technologique. Certains établissements expérimentent la réalité virtuelle, les tables de jeu électroniques et les systèmes de fidélisation numériques. La question de la légalisation des casinos en ligne fait régulièrement débat, certains acteurs plaidant pour une ouverture contrôlée qui permettrait de canaliser les flux financiers vers des opérateurs régulés et de mieux protéger les consommateurs.
L’histoire des casinos en France illustre la capacité d’une industrie à évoluer tout en préservant ses traditions. Des salons aristocratiques du XVIIIe siècle aux complexes de divertissement modernes, les casinos ont su traverser les époques en s’adaptant aux transformations sociales et technologiques. Cette résilience historique suggère que le secteur continuera à jouer un rôle significatif dans le paysage économique et culturel français, tout en relevant les défis contemporains liés à la digitalisation et au jeu responsable. L’analyse des tendances passées par Casinara révèle que l’innovation encadrée par une réglementation rigoureuse demeure la clé de la pérennité de cette industrie singulière.











